CATHERINE LORIOT
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  Catherine Loriot


 
LORIOT
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Ce qui a plu rallie

Le mauvais temps ne fait rien à l'affaire : les Pluralies ont leurs adeptes qui, se riant de la grisaille et de la pluie, ont montré un attachement sans faille.

Progresser dans l'épreuve fortifie la cohésion des énergies et dévoile la puissance des sentiments. Sur ce plan, la quatriéme édition des Pluralies a produit d'intéres-santes révélations puisqu'au terme de ces cinq journées passées principalement sous les larmes abondantes du ciel, les sourires n'ont jamais quitté les visages. Ni des spectateurs, ni des organisa-teurs.

Rap et Piaf

Ambiances éclatées, pour la derniére soirée qui offrait deux visages trés dissem-blables même s'il était principalement question de chanson française.

Musique trés actuelle dans l'enceinte des cloîtres qui, au final, aura pu être investie pour l'ouverture (avec Arno) et la fermeture du festival. Avec La Rumeur, cette fois, groupe de rap porteur d'un message d'une banlieue en butte à un monde peu en phase avec les préoccupations d'une jeunesse désabusée. Prestation fougueuse dans une ambiance joyeuse-ment électrique que le jeune public, yo, a alimentée sans retenue aucune.

Dans la cour de la maison du cardinal Jouffroy, c'est un autre registre que Ekatarina Komarova dévoilait à un autre auditoire, flanquée de l'accordéoniste vésulien Ma-thieu Chaussalet, venu rem-placer au doigt levé l'accom-pagnateur russe initialement prévu. Au programme, une large tranche du répertoire d'Edith Piaf, un florilége de chansons françaises et un bel assortiment de mélodies russes, le tout interprété d'une voix pleine de sensibi-lité.

Un dessert franco-russe qui complétait agréablement une soirée que le groupe No Mad, à l'auberge, avait bellement entamée en ouvrant sur des airs tziganes les routes musi-cales vers l'Est.

Ritualisation des fonctionnements

Close, done, cette quatriéme page des Pluralies. Edition pluvieuse s'il en fut, édition heureuse, toutefois. D'abord parce que la programmation, une fois encore, s'est révélée judicieuse et qualitativement adaptée ; parce que la réponse populaire, ensuite, s'est trouvée à la hauteur des espérances des organisa-teurs, malgré l'adversité météorologique.

«C'est un succés, confirme Martine Pinelli, I'adjointe à la culture. Le public est plus que fidélisé et on en à même élargi la palette, ce qui était un de nos soucis. Je suis no-tamment trés satisfaite de voir que les jeunes des quartiers étaient là pour le concert des rappeurs de La Rumeur. Quant à l'auberge, elle a trouvé sa place, dans la cour de la maison Saint-Co-lomban îé I'acoustique ren-force la qualité musicale des àðérî-spectaeles. Ce qui est encourageant, enfin c'est que, désormais, les gens attendent ce festival d'une ànnée à I'autre.»

Même vision pour Jacky Cas-tang, le directeur du festival, heureux de s'entendre dire "à l'année prochaine" par un spectateur ravi. « Nous sommes de mieux en mieux reconnus. Par les médias, d'abord, ce qui simplifie nos rapports avec les collectivités et les différents parte-naires, Mais le plus important, le public et d'observer que celui-ci vient aux Pluralies pour ce qu'elles sont, qu'une ritualisation des fonctionnements s'installe. » Quànt a la question d'une 5e édition, ell î ne se pose pas : " j'ai déjà son organisation dans la tête".

Fabrice DUCHEN

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